Morceaux choisis – 157 / Thérèse Bénédicte de la Croix

Thérèse Bénédicte de la Croix (Edith Stein)

Le monde est en feu. L’incendie peut prendre aussi à notre maison. Mais bien au-dessus de toutes les flammes se dresse la Croix. Elles ne peuvent la consumer. La Croix est le chemin qui de la terre mène au ciel. Celui qui l’embrasse avec foi, amour et espérance, elle l’élève et l’emporte au sein de la Trinité.

Le monde est en feu. Es-tu pressé de l’éteindre? Lève les yeux, contemple la Croix. Du coeur ouvert jaillit le sang du Rédempteur, le sang qui éteint les flammes de l’enfer. Rends ton coeur libre par l’accomplissement fidèle de tes voeux: alors le flot de l’amour divin se répandra en ton coeur jusqu’à le faire déborder et le rendre fécond jusqu’aux confins de la terre.

Sur tous les fronts, en tout lieu de détresse et de lamentation, tu peux tenir par la force de la Croix. Partout te porte son amour compatissant, l’amour jailli du coeur de Dieu, partout l’amour répand Son sang précieux, il soulage, il guérit et il sauve.

Les yeux du Crucifié sont abaissés sur toi, pour t’interroger, pour t’éprouver. Veux-tu de nouveau, veux-tu tout de bon renouer l’alliance avec le Crucifié? Que Lui répondras-tu? Seigneur, où irions-nous? Toi seul as les paroles de la vie éternelle. Ave Crux, Spes unica.

Thérèse Bénédicte de la Croix, Ave crux spes unica, dans: Les Heures du Carmel (Editions du Carmel, 2005)

image: Carmel de Saint-Maur, France (carmelsaint-maur.blogspot.ch)

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