Morceaux choisis – 262 / Daniel-Ange

Daniel-Ange

Devant l’icône de la Trinité de Roublev, l’incroyant s’interroge, l’intellectuel se tait, le théologien se sent très petit, l’artiste en fait sa joie, le contemplatif s’y enracine, l’inquiet y puise la paix. Qui se croirait fort est désarmé, le blessé y trouve un baume, le coeur brisé y goûte la confiance, l’assoiffé s’y désaltère, le pauvre tend l’oreille et comprend, l’enfant ouvre les bras et sourit.

Et vienne le temps où tous feront leur, ce mot de Benoît Labre, pèlerin aux mains vides, portant sur les routes de France et d’Italie la grâce des moines de la sainte Russie: Ce que je sais de Dieu n’est rien, mais je suis transporté.

Daniel-Ange, L’étreinte de feu – L’icône de la Trinité de Roublev (Desclée de Brouwer, 1980)

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