Les proverbes de l’Ancien Testament – 14

Les proverbes de l’Ancien Testament – XIV (fin)

Oui, je suis le plus stupide des hommes, aucune intelligence humaine en moi: je n’ai pas étudié la sagesse, mais la science du Dieu saint, je la connais. Qui est monté au ciel et en est descendu? Qui a retenu le vent au creux de sa main? Qui a serré les eaux dans son manteau? Qui a fixé toutes les limites de la terre? Quel est son nom? Quel est le nom de son fils? Sans doute, tu le sais! Toute parole de Dieu est éprouvée au feu; il est un bouclier pour qui s’abrite en lui. N’ajoute rien à ce qu’il dit: il te le reprocherait comme un mensonge. Seigneur, je n’ai que deux choses à te demander, ne me les refuse pas avant que je meure! Eloigne de moi mensonge et fausseté, ne me donne ni pauvreté ni richesse, accorde-moi seulement ma part de pain. Car, dans l’abondance, je pourrais te renier en disant: « Le Seigneur, qui est-ce? » Ou alors, la misère ferait de moi un voleur, et je profanerais le nom de mon Dieu!

Quelle génération! Ils maudissent leur père et ne bénissent pas leur mère. Quelle génération! Ils se croient purs et ne balaient pas devant leur porte. Quelle génération! Ils prennent un air supérieur et vous regardent de haut. Quelle génération! Ils ont des dents comme des épées, des mâchoires comme des scies pour dévorer les pauvres du pays, retrancher les malheureux d’entre les humains.

Pr 30, 2-9 et 11-14

image: Pedro Berruguete, le roi Salomon / 1500 (americanizing1.rssing.com)

sources: Traduction officielle liturgique de la Bible (Mame, 2013)

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