Lire l’Ancien Testament – 26 / Les annonces du Messie – II

Lire l’Ancien Testament – XXVI. Les annonces du Messie – II

mis à jour – 2016

Encore un peu, très peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera pareil à une forêt. Les sourds, en ce jour-là, entendront les paroles du livre. Quant aux aveugles, sortant de l’obscurité et des ténèbres, leurs yeux verront. Les humbles se réjouiront de plus en plus dans le Seigneur, les malheureux exulteront en Dieu, le Saint d’Israël. Is 29, 17-19

Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes. Une voix proclame: « Dans le désert, préparez le chemin du Seigneur; tracez droit, dans les terres arides, une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé, toute montagne et toute colline abaissées! que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée! Alors se révélera la gloire du Seigneur, et tout être de chair verra que la bouche du Seigneur a parlé. » Une voix dit: « Proclame! » Et je dis: « Que vais-je proclamer? » Toute chair est comme l’herbe, toute sa grâce, comme la fleur des champs: l’herbe se dessèche et la fleur se fane quand passe sur elle le souffle du Seigneur. Oui, le peuple est comme l’herbe: l’herbe se dessèche et la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure pour toujours. Monte sur une haute montagne, toi qui portes la bonne nouvelle à Sion. Elève la voix avec force, toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem. Elève la voix, ne crains pas. Dis aux villes de Juda: « Voici votre Dieu! » Voici le Seigneur Dieu! Il vient avec puissance; son bras lui soumet tout. Voici le fruit de son travail avec lui, et devant lui, son ouvrage. Comme un berger, il fait paître son troupeau: son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène les brebis qui allaitent. Is 40, 1-11

C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis: « Ne crains pas, moi, je viens à ton aide. » Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau, Israël, pauvre mortel. Je viens à ton aide – oracle du Seigneur; ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël. J’ai fait de toi un traîneau à battre le grain, tout neuf, à double rang de pointes: tu vas briser les montagnes, les broyer ; tu réduiras les collines en menue paille; tu les vanneras, un souffle les emportera, un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu mettras ta joie dans le Seigneur; dans le Saint d’Israël, tu trouveras ta louange. Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas. Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines. Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze, afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur. Is 41, 13-20

image: Abbaye Notre-Dame de Tamié / Savoie, France

sources: Traduction officielle liturgique de la Bible (Mame, 2013)

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