Une étreinte de feu – 411 / Gertrude d’Helfta

Gertrude d’Helfta

En Toi, Cœur de Jésus, en Toi mon cœur se réfugie. Notre monde se meurt, notre monde Te perd, notre monde pourtant Te cherche tant il a soif de Toi. En Toi, Cœur de Jésus, je trouve ma paix et ma sécurité. Le monde peut hurler sa haine, le monde peut brandir la mort, en Toi Jésus, je me sens bien, dans Ton Cœur je n’ai plus de peur. En Toi, Cœur de Jésus, j’apaise ma soif. Le monde se dessèche car il est sans amour. Le monde a soif d’amour, mais il ne le sait pas. Alors il crie sa haine, alors il crie sa peur, il meurt de sa soif et de sa faim d’amour, de son besoin d’amour qu’il ne peut apaiser. Il meurt épuisé de détresse, épuisé de sa soif, sa soif d’Amour.

Notre monde se meurt, Jésus, il a perdu l’eau vive de la source féconde, de Ton Cœur, ô Jésus. Notre monde se meurt, il a soif, il a peur, il a la haine de lui. Alors je viens vers Toi, Jésus, dans ton Cœur je me réfugie, Ton Cœur si plein d’Amour et de Miséricorde. Je viens vers Toi, la source de l’Amour, la source de la paix, et tes fleuves d’eau vive, en apaisant ma soif, me comblent de Ta Vie. En Toi, Cœur de Jésus, en Toi je me réfugie. Le monde peut hurler sa haine, avec Toi et en Toi, je n’ai pas peur, car Tu es l’Amour.

Le monde a froid aussi, mais Ton Cœur est brûlant, et dans Ton Cœur, Jésus, je me sens bien. Je n’ai plus froid en ce monde, car Ton Cœur brûle de Ton Amour, Ton Cœur est la fournaise ardente de Ton Amour et de Ta charité.

Gertrude d’Helfta, Le Coeur de Jésus (voiemystique.free.fr)

Print Friendly, PDF & Email

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications