Les paraboles de Jésus – 4

Les paraboles de Jésus – IV

Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités: « Voilà: j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés; tout est prêt: venez à la noce. » Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs: « Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins: tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce. » Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit: « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce? » L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs: « Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. Mt 22, 2-14

Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes: les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri: « Voici l’époux! Sortez à sa rencontre. » Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes: « Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. » Les prévoyantes leur répondirent: « Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter. » Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent: « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! » Il leur répondit: « Amen, je vous le dis: je ne vous connais pas. » Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. Mt 25, 1-13

Un homme partait en voyage: il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. A l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit: « Seigneur, tu m’as confié cinq talents; voilà, j’en ai gagné cinq autres. » Son maître lui déclara: « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur. » Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit: « Seigneur, tu m’as confié deux talents; voilà, j’en ai gagné deux autres. » Son maître lui déclara: « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup; entre dans la joie de ton seigneur. » Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit: « Seigneur, je savais que tu es un homme dur: tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. » Son maître lui répliqua: « Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. A celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents! » Mt 25, 14-30

image: Rembrandt, L’enfant prodigue (cristianocattolico.it)

sources: Traduction officielle liturgique de la Bible (Mame, 2013)

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