Chemins de traverse – 772 / Hannah Arendt

Hannah Arendt

La tristesse est comme une lumière dans le coeur allumée,
L’obscurité est comme une lueur qui sonde notre nuit.
Nous n’avons qu’à allumer la petite lumière du deuil
Pour, traversant la longue et vaste nuit,
Comme des ombres nous retrouver chez nous.

La forêt est éclairée, la ville, la route et l’arbre.
Heureux celui qui n’a pas de patrie;
iI la voit encore dans ses rêves. 

Hannah Arendt, Heureux celui qui n’a pas de patrie (Payot/Rivages, 2015)

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