Pascal Riou Le hêtre qui t’a vu grandir, aimer, t’avancer pas à pas dans l’âge et la parole et lancer tes fils puis leurs enfants après dans la vie prodigue et les lointains aimés, ce grand hêtre que tu sais plus vaste que l’enfance, voici ses...
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Anaïs Nin A la racine du mensonge se trouve l’image idéalisée que nous avons de nous-mêmes et que nous souhaitons imposer à autrui. Anaïs Nin, Journal 1931-1934 (coll. Livre de Poche/LGF, 2002) Share...
Lire la suiteYves Bonnefoy Nous ne nous voyons plus dans la même lumière, Nous n’avons plus les mêmes yeux, les mêmes mains. L’arbre est plus proche et la voix des sources plus vive, Nos pas sont plus profonds, parmi les morts. Dieu qui n’es...
Lire la suiteHenry Miller Le chemin de la vie mène à la plénitude, quel que soit son aboutissement. Remettre un être humain dans le courant de la vie signifie non seulement lui insuffler la confiance en soi, mais une foi soumise et totale dans le processus de...
Lire la suiteRainer-Maria Rilke Fais de moi le gardien de tes espaces, fais de moi le veilleur sur son rocher, donne-moi des yeux que j’embrasse la solitude de tes mers; laisse-moi suivre le cours des fleuves, m’éloigner avec eux des cris des...
Lire la suiteJules Supervielle Et si nous regardions la vie par les interstices de la mort? Sous la chétive pesée de nos regards, le ciel nocturne est là, avec ses profondeurs, creusant nuit et jour de nouveaux abîmes, avec ses étincelants secrets, sa coupole...
Lire la suiteJean Mambrino La ligne bleue des collines a noirci, séparant le ciel du limon calciné. La chair du monde est un buisson d’épines, les torrents sont réduits au souvenir des pierres. Des ombres cheminent au fond d’un labyrinthe, et...
Lire la suiteRené-Guy Cadou J’écris pour me sauver Pour saluer ce qui reste Un bourgeon de soleil oublié sur ma veste Une main reconnue qui se fond dans ma main Et les géographies tremblantes du chemin. René-Guy Cadou, Au pied du mur / extrait, dans...
Lire la suiteJules Supervielle Suffit d’une bougie Pour éclairer le monde Autour duquel ta vie Fait sourdement sa ronde, Cœur lent qui t’accoutumes Et tu ne sais à quoi, Cœur grave qui te résumes Dans le plus sûr de toi Des terres sans...
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