J.M.G. Le Clézio Les mots ne veulent pas détruire ce qu’il y a devant nos yeux. Ils répondent aux autres mots, aux vrais mots originels, qui sont dits par la voix du monde. Souvent on parle d’histoire, de mythe, de théâtre. Bien...
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George Sand Tel vous êtes, ô poëte que nous admirons! dans la tempête, vous chantez plus haut que la foudre, et, quand un rayon de soleil vous enivre, vous avez l’exubérante gaieté du printemps. Si tout est gris et morne autour de vous...
Lire la suiteColette Le sentiment d’attente ne s’ajuste qu’au seul printemps. Avant lui, après lui nous escomptons la moisson, nous supputons la vendange, nous espérons le dégel. On n’attend pas l’été, il s’impose ; on...
Lire la suitePauline Bebe Lorsque je regarde dans tes yeux, je me plonge dans la mer avec ses reflets bleus et verts. Je bois l’écume de tes désirs, l’embrun de ton amour, j’entends ton vague à l’âme. Lorsque je regarde dans tes yeux...
Lire la suiteVirginia Woolf L’aube, même froide et mélancolique, ne manque jamais de lancer dans mes membres ses flèches qu’on dirait de givre étincelant et acéré. Je tire les lourds rideaux et cherche la première lueur qui montre la percée de la vie. La joue...
Lire la suiteBéatrice Beck – Viens avec moi, dit le vent du nord. Tu auras pour jardin un iceberg à la dérive.– Viens avec moi, souffla le simoun. Tu auras pour jardin un oasis au désert. – Viens avec moi, appela le vent de l’ouest. Je...
Lire la suiteAnnie Dillard Les continents chevauchent leurs plaques d’écorce terrestre, comme les enfants juchés sur des dauphins. De nouvelles terres émergent des vagues et d’anciennes sombrent. Même les paysages s’élèvent; le changement...
Lire la suiteGiacomo Leopardi Les oiseaux sont, par nature, les créatures les plus joyeuses au monde. Je ne prétends pas par là qu’à les entendre ou à les voir, l’on se réjouisse toujours; mais je veux dire que les oiseaux, en eux-mêmes, ressentent la joie et...
Lire la suiteHenri Gougaud Un pauvre homme, tous les matins, allait remplir à la rivière deux grosses jarres qu’il portait aux deux bouts d’un bâton de fer posé au travers de sa nuque. Celle de droite était parfaite, joufflue, luisante, fière...
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