Chemins de traverse – 693 / Colette

Colette

Le sentiment d’attente ne s’ajuste qu’au seul printemps. Avant lui, après lui nous escomptons la moisson, nous supputons la vendange, nous espérons le dégel. On n’attend pas l’été, il s’impose ; on redoute l’hiver. Pour le seul printemps nous devenons pareils à l’oiseau sous l’auvent de tuile, pareils au cerf lorsqu’une certaine nuit il respire, dans la forêt d’hiver, l’inopiné brouillard que tiédit l’approche du temps nouveau.

Colette, l’Etoile Vesper (coll. Livre de poche/LGF, 2004)

image: Yves Brayer, Amandiers en fleurs (artvalue.com)

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications

Apprendre à discerner – 43

Nikolaas Sintobin Apprendre à discerner – XLIII Ignace de Loyola résume cette manière de procéder du mal en trois mots: richesse, suffisance et orgueil. La

Chemins de traverse – 678 / Aristote

Aristote Le courage est un juste milieu entre la peur et l’audace. Aristote, Ethique à Nicomaque (coll. GF/Flammarion, 2004) Auteur/autrice Jubilate DEO Voir toutes les