Morceaux choisis – 870 / Jacqueline Kelen

Jacqueline Kelen

Plus on entre dans la nuit et plus on se tait. Non point par peur, mais parce qu’on se rapproche du grand silence premier et qu’on s’y accorde. Au coeur de la nuit, comme au coeur de chaque être, l’intériorité et l’immensité coïncident: le silence ouvre les chemins de la profondeur – les oasis du recueillement – tandis que l’immensité du ciel scintillant nous rappelle à notre destinée, peut-être à notre splendeur.

Jacqueline Kelen, Les soleils de la nuit – Et la nuit comme le jour illumine (La Table Ronde, 2008)

image: Le Pâquier-Montbarry, Fribourg / Suisse (2018)

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