Dino Buzzati
Tout s’enfuit, les hommes, les saisons, les nuages. Et il est inutile de s’agripper aux pierres, de se cramponner au sommet d’un quelconque rocher, les doigts fatigués se desserrent, les bras retombent inertes, on est toujours entraîné dans ce fleuve qui semble lent, mais qui ne s’arrête jamais.
Dino Buzzati, Le désert des tartares (Pocket, 2016)
image: Normandie / France (actu.fr)