Chemins de traverse – 174 / Louis Aragon

Louis Aragon 

La souffrance enfante les songes
Comme une ruche ses abeilles
L’homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges

Je ne sais ce qui me possède
Et me pousse à dire à voix haute
Ni pour la pitié ni pour l’aide
Ni comme on avouerait ses fautes
Ce qui m’habite et qui m’obsède.

Louis Aragon, Prologue / extrait, dans: Les poètes (coll. Poésie/Gallimard, 1976)

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