Philippe de Jésus-Marie
Il y a bien des formes de sécheresse dans l’oraison qui résultent en fait d’un manque d’ouverture à la Parole de Dieu. Les racines de l’homme intérieur ne sont pas suffisamment nourries et l’épreuve du temps provoque progressivement un desséchement de la ferveur, une lassitude, un dégoût des choses de Dieu. Lorsque la sécheresse, au contraire, est l’effet du don de Dieu et de l’infusion des premières gouttes de contemplation, elle signifie plutôt faim et soif de cette Parole de vie, même si cela est éprouvé dans l’obscurité et la douleur.
Philippe de Jésus-Marie, dans: Vives Flammes no 299 – Se reposer (Ed. du Carmel, 2015)
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