Cristina Kaufmann
La nuit comme le jour illumine – XIII
Tu m’as donné
le creux de mes mains
rien que le creux
de mes mains tremblantes
pour puiser à la source
de l’univers.
Comment apaiser la soif
du savoir qui dévore ma chair,
le feu dans mes yeux
qui veulent voir,
si je n’ai que le creux
de mes mains de péché
pour puiser?
Chaque matin
elles sont saisies du Tout,
trône de sagesse
siège d’Amour.
Eric de Rus, Cristina Kaufmann – Une existence épiphanique (Ad Solem, 2013)
image: Carmel du Pâquier, Suisse (carmel-lepaquier.com)