Chemins de traverse – 242 / Friedrich Hölderlin

Friedrich Hölderlin

Il descend, le jour nouveau, de lointaines hauteurs,
Le matin qui s’est éveillé des crépuscules,
Il rit à l’humanité, paré et vif,
L’humanité est tendrement pénétrée de joie.

Une vie nouvelle veut à l’avenir se dévoiler,
On voit de bourgeons, signe de jours gais,
Se remplir la grande vallée, la terre,
Tandis que pour le printemps est chassée la plainte.

Friedrich Hölderlin, Derniers poèmes (William Blake and Co, 2011)

image: Susette Gontard, muse de Friedrich Hölderlin (alexturcu.wordpress.com)

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