Chemins de traverse – 268 / Victor Hugo

Victor Hugo

Quand, après une journée de méditation, il s’en revenait le soir par les boulevards et qu’à travers les branches des arbres il apercevait l’espace sans fond, les lueurs sans nom, l’abîme, l’ombre, le mystère, tout ce qui n’est qu’humain lui semblait bien petit. Il croyait être et il était peut-être en effet arrivé au vrai de la vie et de la philosophie humaine, et il avait fini par ne plus guère regarder que le ciel, seule chose que la vérité puisse voir du fond de son puits.

Victor Hugo, Les misérables (coll. Folio/Gallimard, 1999)

image: Michel Delacroix, Le canal Saint Martin, Paris / France (france.jeditoo.com)

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