Une étreinte de feu – 48 / Catherine de Sienne

Catherine de Sienne

Tu es ce feu qui brûle toujours sans se consumer jamais. Tu es ce feu qui anéantit dans son ardeur tout amour-propre, Tu es le feu qui enlève toute froideur. Tu illumines: c’est Ta lumière qui m’a fait connaître Ta vérité. Lumière au-dessus de toute lumière, Tu illumines surnaturellement le regard de l’intelligence avec une telle abondance et une telle perfection que dans ma foi resplendissante je vois mon âme vivre de Ta lumière. C’est dans cette lumière que je Te connais et que Tu te présentes à moi, Toi le bien suprême et infini: bien au-dessus de tout bien, heureux bien, bien incompréhensible, bien inestimable, beauté au-dessus de toute beauté, sagesse au-dessus de toute sagesse, la sagesse même, nourriture des anges qui T’es donnée aux hommes avec un si grand feu, vêtement qui recouvre toute nudité, douceur qui rassasie les affamés. Doux sans aucune amertume…

Catherine de Sienne, Le Livre des dialogues – Chapitre 167, extrait (coll. Points Sagesse/Seuil, 2002)

image: Rutilio di Lorenzo Manetti, Santa Caterina da Siena (laydominicancentral.org)

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