Chemins de traverse – 110 / Friedrich Hölderlin

Friedrich Hölderlin

Lorsque sans être vues ont passé les images
De la saison, voici venir l’hiver qui dure,
Les champs sont vides, la vue semble plus douce,
Les tempêtes tournoient ainsi que les averses.

La fin de l’année semble être un jour de repos,
L’accent d’une question, pour que ce jour s’achève,
Alors paraît le nouveau devenir du printemps,
Et la nature superbe resplendit sur la terre.

Friedrich Hölderlin, L’hiver, dans: Anthologie bilingue de la poésie allemande (Bibliothèque de la Pléiade/Gallimard, 1993)

image: Grindelwald , Suisse (2006)

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