Une étreinte de feu – 230 / Claude La Colombière

Claude la Colombière

Jésus, Vous êtes le seul et véritable ami. Vous prenez part à tous mes maux, Vous vous en chargez, Vous savez le secret de me les tourner en bien, Vous m’écoutez avec bonté, lorsque je Vous raconte mes afflictions, et Vous ne manquez jamais de les adoucir. Je Vous trouve toujours et en tout lieu; Vous ne vous éloignez jamais; et si je suis obligé de changer de demeure, je ne me lasse pas de Vous trouver où je vais. Vous ne vous ennuyez jamais de m’entendre; Vous ne vous lassez jamais de me faire du bien. Je suis assuré d’être aimé, si je Vous aime. Vous n’avez que faire de mes biens, et Vous ne vous appauvrissez point en me communiquant les Vôtres. Quelque misérable que je sois, un plus noble, un plus bel esprit, un plus saint même ne m’enlèvera point Votre amitié; et la mort qui nous arrache à tous les autres amis, doit me réunir avec Vous. Toutes les disgrâces de l’âge ou de la fortune ne peuvent Vous détacher de moi; au contraire, je ne jouis jamais de vous plus pleinement, Vous ne serez jamais plus proche que lorsque tout me sera le plus contraire. Vous souffrez mes défauts avec une patience admirable; mes infidélités mêmes, mes ingratitudes ne Vous blessent point tellement que Vous ne soyez toujours prêt à revenir, si je veux.

Claude la Colombière, Prière à Jésus (site-catholique.fr)

image: Mosaic of the Virgin Mary and Child – Hagia Sophia, Istanbul / Turkey (bibleodyssey.org)

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