Morceaux choisis – 65 / Husayn-Mansûr Hallaj

Husayn-Mansûr Hallaj

J’ai à moi un Ami, je Le visite dans les solitudes. Présent, même quand Il échappe aux regards. Tu ne me verras pas Lui prêter l’oreille pour percevoir Son langage par bruit de paroles. Ses paroles n’ont ni voyelles, ni élocution, ni rien de la mélodie des voix. Présent, absent, proche, éloigné, Il est plus proche que la conscience pour l’imagination et plus intime que l’étincelle des inspirations. 

Husayn-Mansûr Hallaj, Dîwân – dans: Daniel-Ange, Les feux du désert, vol. 1/Solitudes (Rémy Magermans, 1973)

image: Le désert de Negev, Israël (fantom-xp.com)

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