Morceaux choisis – 155 / Wilfrid Stinissen

Wilfrid Stinissen

Quand nous pensons à nos amis décédés, comme à des morts, nous avons l’impression d’être laissés seuls avec notre chagrin. Mais si nous levons les yeux vers la foule immense qui se tient devant le trône de Dieu, sûrs que nos bien-aimés en font partie, nous pouvons vivre alors en leur présence, plus et mieux que lorsqu’ils étaient avec nous sur terre. Il n’y a pas de communion possible avec les morts, mais bien avec les saints, avec ceux qui vivent auprès de Dieu.

Parmi tous ceux qui se tiennent maintenant devant Dieu, nous reconnaissons le visage de certains qui nous sont chers. Quand ils vivaient encore auprès de nous, ils avaient peut-être l’air soucieux et épuisés, les traits de leur visage trahissaient chagrin et ennui. Mais maintenant ils rayonnent de joie et la propre sainteté de Dieu les illumine.

N’oublie pas ceux que tu as aimés! L’amour est fidèle, il ne doit ni faiblir ni diminuer parce que les êtres aimés ont quitté cette vie terrestre. Tes amis décédés ont rejoint Dieu. Qui ne Lui aura pas fermé tout accès pourra, à l’heure de la mort, entrer en Sa communion. L’amour qu’ils peuvent et veulent te donner maintenant est beaucoup, beaucoup plus grand que celui qu’ils t’ont donné ici-bas. Leur amour pour toi a grandi, et ils désirent que ton amour grandisse aussi.

Wilfrid Stinissen, Dieu au fil des jours – vol. 2 (coll. Sagesses Carmélitaines/Editions du Carmel, 2013)

image: William Bouguereau, Soul brought to Heaven / 1878 (ammonastery.wordpress.com)

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