Une étreinte de feu – 184 / Guillaume de Saint-Thierry

Guillaume de Saint-Thierry

Je rends grâce à Ta grâce, à Toi qui daignes parler au coeur de Ton serviteur, et qui réponds quelque peu à ses questions anxieuses. Je reçois et j’étreins ces arrhes de Ton Esprit, et j’attends joyeux l’effet de Ta promesse. Je désire donc T’aimer, et j’aime Te désirer; et de cette façon je cours pour saisir Celui par qui j’ai été saisi, c’est-à-dire pour T’aimer parfaitement un jour, ô Toi qui le premier nous as aimés, Toi qu’on doit aimer, aimable Seigneur.

Guillaume de Saint-Thierry, La contemplation de Dieu, dans: Philippe Baud, La ruche de Cîteaux (Cerf, 1997)

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