Morceaux choisis – 146 / Angèle de Foligno

Angèle de Foligno 

Quand Dieu paraît dans la ténèbre, ni rire, ni ardeur, ni dévotion, ni amour, rien sur la face, rien dans le coeur, pas un tremblement, pas un mouvement: outes les amitiés que Dieu m’a faites, nombreuses et inénarrables, et ses douceurs et ses dons, et ses paroles et ses actions, tout cela est petit à côté de Celui que je vois dans l’immense ténèbre, et si tout me trompait, il me resterait la paix suprême, à cause de l’immense ténèbre où repose le tout Bien.

Angèle de Foligno, Le livre des visions et des instructions (abbaye-saint-benoit.ch)

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