Chemins de traverse – 526 / Paul Eluard

Paul Eluard

La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie la vie à se partager.

Paul Eluard, Le Phénix, dans: J’ai un visage pour être aimé – Choix de poèmes 1914-1951 (coll. Poésie/Gallimard, 2009)

image: René Magritte, Lithographie (troisxhuit.com)

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