Une étreinte de feu – 299 / Fénelon

Fénelon (François de Salignac de La Mothe-Fénelon)

Quand je croyais tout pouvoir, je ne pouvais rien; et maintenant qu’il me semble que je ne puis rien, je commence à pouvoir tout. Heureuse impuissance, qui me fait trouver en Vous, ô mon Dieu, tout ce qui me manquait en moi-même! Je dois m’estimer heureux d’être écrasé par une main si miséricordieuse, puisque c’est dans cet anéantissement que je serai revêtu de Votre force, caché sous Vos ailes, environné de cette protection particulière que Vous  étendez sur Vos enfants humbles, qui n’attendent rien que de Vous.

Fénelon, Une pensée pour chaque jour (Collection du Laurier, 2014)

image: Le Christ dispensateur des grâces, Abbatiale Sainte-Foy de Conques (art-roman-conques.fr)

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