Marie Cénec
Dans l’idéal, il faudrait arriver à tellement incarner ses valeurs, à vivre dans l’Esprit, dans une telle communion avec Dieu, que finalement on n’aurait plus besoin d’en parler. J’ai souvent l’impression de répéter la même chose, comme si nous avions toujours besoin de nous rappeler l’Evangile que nous n’arrivons pas à vivre. A un moment donné, on se consacre tellement à ce qui nous anime qu’il n’y a plus besoin d’en parler, cela transpire. Si seulement nous n’avions parfois plus à parler, mais juste à vivre…
Brigitte Fossey, Marie Cénec et Catherine Salviat – Regards de femmes (Onésime, 2000)