Le Cantique de la Sagesse – II
J’ai prié,
et le discernement m’a été donné.
J’ai supplié,
et l’esprit de la Sagesse est venu en moi.
Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres;
à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse;
je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse;
tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable,
et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue.
Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée;
je l’ai choisie de préférence à la lumière,
parce que sa clarté ne s’éteint pas.
Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable.
Je me suis réjoui de tous ces biens,
les sachant gouvernés par la Sagesse;
j’ignorais pourtant
qu’elle en était aussi la mère.
Ce que j’ai appris sans calcul,
je le partage sans réserve,
je ne veux rien dissimuler de ses richesses:
la Sagesse est pour les hommes un trésor inépuisable,
ceux qui l’acquièrent gagnent l’amitié de Dieu.
Cantique de la Sagesse / Sg 7, 7-14
image: Philippe de Champaigne, Le sommeil d’Elie (parisforart.com)
sources: Traduction officielle liturgique de la Bible (Mame, 2013)