Chemins de traverse – 568 / Elie Wiesel

Elie Wiesel

L’être humain qui vit dans le temps ne connaît qu’une seule voie: vivre dans le présent en y épuisant toutes ses ressources, tous ses ressorts. Faire de chaque journée une source de grâce, de chaque heure un accomplissement, de chaque clin d’œil une invitation à l’amitié. De chaque sourire une promesse? Tant que le rideau n’est pas tombé, tout reste possible. Quelques part sur la terre, chacun joue sa propre pièce; elle fait pleurer ou rire aux éclats un inconnu ici et un autre là-bas. Leur lien est la récompense du poète, la vie un couloir entre deux abîmes?

Elie Wiesel, Le cas Sonderberg (coll. Points/Seuil, 2009)

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