Morceaux choisis – 143 / Jean-Marie Vianney

Jean-Marie Vianney (Curé d’Ars)

Oh! Si les chrétiens pouvaient comprendre ce langage de Notre-Seigneur qui leur dit: Malgré ta misère, je veux voir de près cette belle âme que J’ai créée pour Moi. Je l’ai faite si grande qu’il n’y a que Moi qui puisse la remplir. Je l’ai faite si pure qu’il n’y a que Mon Corps qui puisse la nourrir.

Il n’y a rien de si grand, mes enfants, que l’Eucharistie! Mettez toutes les bonnes oeuvres contre une communion bien faite; ce sera comme un grain de poussière devant une montagne.

Si l’on pouvait comprendre tous les biens renfermés dans la sainte communion, il n’en faudrait pas davantage pour contenter le coeur de l’homme. L’avare ne courrait plus après ses trésors, l’ambitieux après la gloire; chacun quitterait la terre, en secouerait la poussière et s’envolerait vers les cieux.

Celui qui communie se perd en Dieu comme une goutte d’eau dans l’océan. On ne peut plus les séparer. Quand nous venons de communier, si quelqu’un nous disait: Qu’emportez-vous dans votre maison, nous pourrions répondre: J’emporte le ciel.

Janine Frossard, Pensées choisies du saint Curé d’Ars et petites fleurs d’Ars (Téqui, 1961)

image: Le curé d’Ars, Notre-Dame de Grenoble, France (liturgiecatholique.fr)

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