Morceaux choisis – 935 / Léon le Grand

Léon le Grand

Que le peuple de Dieu soit saint, et qu’il soit bon. Saint, pour se détourner de ce qui est défendu; bon, pour agir selon les commandements. Bien qu’il soit grand d’avoir une foi droite et une saine doctrine, et que soit digne de louange la sobriété, la douceur et la pureté, toutes ces vertus demeurent pourtant vaines sans la charité. Et on ne peut pas dire qu’une conduite excellente soit féconde, si elle n’est pas engendrée par l’amour. Que les croyants fassent donc la critique de leur propre état d’esprit, et qu’ils examinent attentivement les sentiments intimes de leur cœur. S’ils trouvent au fond de leur conscience quelques fruits de la charité, qu’ils ne doutent pas que Dieu est en eux. Et pour devenir de plus en plus capables d’accueillir un hôte si grand, qu’ils persévèrent et grandissent dans la miséricorde par des actes. Si en effet l’amour est Dieu, la charité ne doit connaître nulle borne, car aucune limite ne peut enfermer la divinité.

Saint Léon le Grand, Préparons-nous au pardon mutuel (chemindamourverslepere.com)

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications

Apprendre à discerner – 23

Nikolaas Sintobin Apprendre à discerner – XXIII Le discernement ignatien prend comme point de départ ce qui se passe au niveau de l’intériorité affective. L’expérience