Une étreinte de feu – 133 / Gertrude d’Helfta

Gertrude d’Helfta

O doux Jésus, vie de mon âme, par l’action du feu de Ton amour, unis mes affections aux Tiennes. En Toi seul, je veux chercher – comme à la source de tout bien – ce qui peut enchanter les yeux, charmer les oreilles, enivrer le coeur. N’es-Tu pas, ô Jésus, la joie délicieuse entre toutes, l’abondance qui ne s’épuise jamais, le charme le plus séduisant, l’amour qui s’épanche et pénètre le coeur?

Tu es l’océan débordant de la divinité, ô le plus glorieux des rois, le plus doux des souverains, le plus fort des protecteurs. Tu es la perle, l’honneur et la vie de notre humanité, ô de tous les créateurs le plus ingénieux, de tous les précepteurs le plus patient, de tous les conseillers le plus sage, de tous les aides le plus affectueux et le plus fidèle des amis.

Tu es la douceur même des pures joies de la charité, ô de tous les époux le plus tendre, à la fois, et le plus ardent, le plus virginal et le plus jaloux dans son amour. Tu es le plus aimable des compagnons, l’hôte toujours libéral, le serviteur toujours empressé. 

Je Te préfère, Jésus, à tout… Fais que Toi seul sois doux à mon coeur.

Gertrude d’Helfta, dans: Revue Ma Prière No 18, Octobre 2014 (mapriere.com)

image: Gertrude d’Helfta (badgercatholic.blogspot.com)

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