Morceaux choisis – 799 / Thérèse de l’Enfant Jésus

Thérèse de l’Enfant Jésus (Thérèse de Lisieux)

La vie souvent est pesante, quelle amertume… mais quelle douceur! Oui, la vie coûte, il est pénible de commencer une journée de labeur. Si encore on sentait Jésus, oh! on ferait bien tout pour Lui, mais non, il paraît à mille lieues, nous sommes seules avec nous-mêmes…. Oh! l’ennuyeuse compagnie quand Jésus n’est pas là. Mais que fait-Il donc ce doux ami, il ne voit donc pas notre angoisse, le poids qui nous oppresse? Où est-Il, pourquoi ne vient-Il pas nous consoler, puisque nous n’avons que Lui pour ami?… Hélas! Il n’est pas loin, Il est là tout près, qui nous regarde. Elevons-nous au-dessus de ce qui passe, tenons-nous à distance de la terre, plus haut l’air est pur. Jésus se cache mais on Le devine…

Thérèse de Lisieux, Le postulat, Lettre à sa soeur Céline, dans: Oeuvres complètes (Cerf, 1992)

image: http://fioridisicilia.altervista.org

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