Claudio Montale
J’ai toujours eu un faible pour les saints de la vie ordinaire, celles et ceux qui ne seront jamais à la une de nos calendriers liturgiques, mais qui distillent sans le savoir, la plupart du temps, une bienveillance naturelle, ce précieux discernement du temps présent, sans oublier l’humour qui les fait s’effacer devant Celui qui est leur seul trésor.
Parfois ils rasent les murs, fuient les rassemblements tapageurs ou se ressemblent dans leur gestuelle, leur habillement, leur sens critique. Pas toujours, heureusement.
A propos de ces saints de toutes les paroisses et de toutes les périphéries, François Mauriac notait: Sur leur front semble être écrit: je n’ai jamais fait de mal à personne…
Des cœurs uniques qui battent souvent silencieusement et, accessoirement… remplissent nos églises!
Claudio Montale, Les saints ordinaires (presse.saint-augustin.ch)
image: Marie Noël (ina.fr)