Maurice Zundel
La sainte liturgie – XIV / Postcommunion
Comblés de Tes dons sacrés, fais, nous T’en prions Seigneur, que nous demeurions toujours en action de grâces. A quoi bon multiplier les mots puisqu’aucune parole ne peut suffire? – Ce qu’on a reçu, ce qu’on espère, c’est aussi bien tout ce qui peut tenir dans une vie d’homme.
Le salut par la Croix. Le salut de l’âme, sans doute, mais en même temps le salut du corps. Car c’est tout l’être qui fut racheté, avec une inexprimable surabondance. L’immensité du don, loin de nous dispenser de l’effort, réclame une foi toujours plus pure. Tous les besoins trouvent ici leur expression, en rapport avec le mystère du jour et le bienfait de la communion. Et les moins spirituels, en apparence, ne sont pas les moins glorieusement exprimés.
Ite missa est! (Allez dans la paix du Christ)…
Deo gratias! (Nous rendons grâce à Dieu)…
(fin)
Maurice Zundel, Le poème de la sainte liturgie (Ad Solem, 2017)
image: Basilique Notre-Dame, Genève / Suisse (2017)