Aristote
La bienveillance semble dès lors un commencement d’amitié, tout comme le plaisir causé par la vue de l’être aimé est le commencement de l’amour: nul, en effet, n’est amoureux sans avoir été auparavant charmé par l’extérieur de la personne aimée, mais celui qui éprouve du plaisir à l’aspect d’un autre n’en est pas pour autant amoureux, mais c’est seulement quand on regrette son absence et qu’on désire passionnément sa présence.
Aristote, Ethique à Nicomaque (coll. GF/Flammarion, 2004)
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