La prière du Rosaire avec les malades – III. Les Mystères douloureux
1. L’agonie
Jésus commence à ressentir frayeur et angoisse. Mc 14, 33
Pour le plus grand nombre de malades, la nuit est l’ennemie. L’absence de lumière nous impressionne en nous faisant peut-être pressentir l’absence de Dieu, c’est-à-dire l’absence de vie. Est-il fantaisiste de supposer que l’ennemi de tout bien considère les heures de ténèbres comme une avancée de son propre royaume? (Marguerite-Marie Teilhard de Chardin)
2. La flagellation
Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. Is, 53, 3
Le monde ne connaît pas encore tout ce que Jésus a souffert! (Faustine Kowalska)
3. Le couronnement d’épines
Jésus sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate déclara:Voici l’homme. Je 19, 5
Si les gens savaient que Dieu souffre avec nous et beaucoup plus que nous de tout le mal qui ravage la terre, bien des choses changeraient sans doute, et bien des âmes seraient libérées. (Jacques Maritain)
4. Le portement de Croix
C’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié. Is 53, 4
La Croix n’est jamais achevée tant qu’elle n’est pas pour nous un Mystère. (Madeleine Delbrêl)
5. Le crucifiement
Jésus, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Jn 19, 28
Prier pas seulement avec le meilleur de soi, mais aussi avec le pire. Depuis que Jésus a osé – Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? – quel cri n’aurais-je pas le droit de pousser? (Pierre-Marie Hoog)
Abbaye de Chambarand, Le rosaire et les malades (Monastère de Chambarand, 2012)
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