Chemins de traverse – 647 / Epictète

Epictète

Si nous avions du sens, nous ne ferions autre chose toute notre vie, et en public, et en particulier, que de rendre grâces à la Providence pour tous les biens que nous en avons reçus, et dont nous jouissons à tous les moments de notre vie. Oui, en bêchant, en labourant, en mangeant, en nous promenant, en nous levant, en nous couchant, à chaque action nous nous écrierions: Que la Providence est grande! Tout retentirait du son de ces paroles divines: Que la Providence est grande! Mais vous êtes ingrats et aveugles. Il faut donc que je le dise pour vous tous, et que vieux, boiteux, pauvre et infirme, je dise sans cesse: Que la Providence est grande!

Epictète, Manuel, suivi de: Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même (coll. GF/Flammarion, 2002)

image: Late Roman Byzantine fortification wall of Nicopolis / Greece (commons.wikimedia.org)

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