Alain Gerber
Je pense qu’on meurt sous les cyprès, mais qu’on ressuscite à la fin. Je pense qu’à l’intérieur des ténèbres de soi on tire des feux d’artifice, on jette des arcs-en-ciel comme des ponts entre les rives d’un fleuve où l’on s’est noyé, qu’on n’en sait rien, mais qu’il en reste pourtant quelque chose quand on revient à la vie: une lueur au point d’un jour vraiment nouveau.
Alain Gerber, Louie (Fayard, 2002)
image: Louis Armstrong (static.canalblog.com)