Chemins de traverse – 979 / Maurice Carême

Maurice Carême

Le chat ouvrit les yeux,
Le soleil y entra.
Le chat ferma les yeux,
Le soleil y resta.

Voilà pourquoi, le soir,
Quand le chat se réveille,
J’aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.

Maurice Carême, L’arlequin (eternels-eclairs.fr)

image: https://www.feliway.fr

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications

Chemins de la contemplation – 28

Yves Raguin Chemins de la contemplation – XXVIII L’âme sait qu’en elle Dieu travaille. Mais Il travaille à une telle profondeur qu’elle ne peut y