Chemins de traverse – 128 / William Shakespeare

William Shakespeare

Un jour,
Comme l’impalpable tissu de ces visions,
Les tours coiffées de nues, les palais magnifiques,
Les temples solennels, ce grand globe lui-même
Avec ses habitants, se dissoudront,
Comme s’est effacé l’immatériel spectacle,
Sans laisser derrière eux
Ne fût-ce qu’une brume.
Nous sommes de la même étoffe que nos songes
Et notre infime vie est cernée de sommeil.

William Shakespeare, La tempête (coll. Papiers/Actes Sud, 1986)

image: Henry Singleton, Ariel on a Bat’s Back (shakespeare.emory.edu)

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