Alain Mabanckou
J’emprunte à l’oiseau
l’incertitude du prochain buisson
je ne sais quel temps il fera
de l’autre côté de la migration
mais le monde s’ouvre à moi
riche de carrefours
que l’envol me porte
me porte encore loin de la clameur
loin de la basse-cour
loin des coqs dressés pour le combat.
Alain Mabanckou, Tant que les arbres s’enracineront dans la terre, suivi de: Congo (coll. Poésie/Seuil, 2017)
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