Liturgie des Heures – CXXIII. A Laudes – XXXV
Tu es venu, Seigneur,
Dans notre nuit,
Tourner vers l’aube nos chemins;
Le tien pourtant reste caché,
L’Esprit seul nous découvre
Ton passage.
Pour nous mener au jour,
Tu as pris corps
Dans l’ombre humaine où tu descends.
Beaucoup voudraient voir et saisir:
Sauront-ils reconnaître
Ta lumière?
Nous leur disons: « Voyez
Le grain qui meurt!
Aucun regard ne l’aperçoit;
Mais notre cœur peut deviner;
Dans le pain du partage
Sa présence. »
Puis nous portons vers toi,
Comme un appel,
L’espoir des hommes d’aujourd’hui.
Mûris le temps, hâte le Jour,
Et que lève sur terre
Ton Royaume!
image: Gentile da Fabriano, Spedale di Santa Maria del Buon Gesu (collezioni-f.it)
source: CFC – CNPL (aelf.org)