Nikolaas Sintobin

Apprendre à discerner – XLVI

La dynamique du mal mine la relation. La dynamique du bien fait le contraire. Ici aussi, on peut distinguer trois étapes. A première vue, elles ne semblent pas attrayantes. Chez nombreuses personnes, elles suscitent pas mal de résistance. Pourtant, à la fin, elles conduisent à une joie profonde. Les chrétiens reconnaissent dans cette dynamique la quintessence de la vie évangélique de Jésus.

La dynamique du bien part de l’expérience que l’homme est limité et imparfait. Si on observe honnêtement sa vie, on constate qu’il y a beaucoup de choses qu’on n’arrive pas à faire ou dont on n’est pas fier. Un être humain, aussi talentueux soit-il, se heurte constamment à ses limites.

De même, on constate que l’autonomie personnelle est bien plus limitée qu’on ne le voudrait. Les gens ont besoin des autres, même s’ils auraient préféré le faire eux-mêmes. Ces autres personnes, à leur tour, ont des limites et des petits côtés. Il en va de même pour les organisations et les structures dans lesquelles on vit et travaille. Cela ferait perdre courage.

Nikolaas Sintobin, Apprendre à discerner / extraits (Fidélité, 2020)

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