Augustin d’Hippone

Relire… Les Confessions – XXVIII

Tu es le médecin de mon infirmité. Clarifie alors les choses pour moi. Quel bénéfice retirer de ce que je suis en train de faire? Les aveux de mes fautes passées, celles que tu as effacées et cachées pour me rendre heureux avec Toi, mon âme étant transformée par la confiance et par Ton sacrement, chacun peut les entendre ou les lire. Les coeurs sont réveillés, et ne s’endormiront plus dans le désespoir en disant: je ne peux pas. Ils sont éveillés à l’amour de Ta pitié et à la douceur de Ta faveur qui rend à tous les infirmes leurs capacités en même temps que la conscience de leurs infirmités.

Si les bons aiment entendre le récit du mal que font ceux qui en sont libérés, ce n’est pas par amour du mal mais parce que le mal qui a été n’est plus.

Saint Augustin, Les aveux / Les confessions (P.O.L, 2013)

image: Saint Augustin et le mystère de la sainte Trinité, Eglise catholique du Tarn / France (catholique-tarn.cef.fr)

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