Morceaux choisis – 552 / Pape François

Pape François

Dieu attend toujours que nous nous remettions en voyage, Il nous attend avec patience, Il nous voit alors que nous sommes encore loin, Il court à notre rencontre, Il nous embrasse, Il nous couvre de baisers, Il nous pardonne. Dieu est ainsi! Notre Père est ainsi! Et Son pardon efface le passé et nous régénère dans l’amour. Il oublie le passé: voilà la faiblesse de Dieu. Quand Il nous embrasse et qu’Il nous pardonne, Il perd la mémoire, il n’a pas de mémoire! Il oublie le passé. Lorsque nous, pécheurs, nous nous convertissons et que nous nous laissons retrouver par Dieu, ce ne sont pas des reproches et de la sévérité qui nous attendent, car Dieu sauve, Il accueille de nouveau à la maison dans la joie et fait la fête. Jésus lui-même parle ainsi: Il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes, qui n’ont pas besoin de repentir (Lc 15,7). Alors je vous pose la question suivante: avez-vous déjà pensé qu’à chaque fois que nous allons au confessionnal, il y a de la joie et une fête dans le ciel? Avez-vous pensé à cela? Que c’est beau!

Cela nous donne une grande espérance, car il n’y a pas de péché dans lequel nous ne soyons tombés dont, par la grâce de Dieu, nous ne puissions nous relever; il n’y a personne d’irrécupérable, personne n’est irrécupérable! Parce que Dieu ne cesse jamais de vouloir notre bien, même quand nous péchons! Et que la Vierge Marie, Refuge des pécheurs, fasse jaillir de nos cœurs la confiance qui s’alluma dans le cœur du fils prodigue: Je veux partir, aller vers mon père et lui dire: Père j’ai péché (Lc 15,18). C’est sur cette voie que nous pouvons donner de la joie à Dieu, et que Sa joie peut devenir Sa fête et la nôtre.

Pape François, Angélus – 11 septembre 2016 (w2.vatican.va)

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