Chemins de traverse – 705 / Euripide

Euripide

On dit sages les hommes d’autrefois. On se tromperait moins en les disant fort sots. Ils ont su trouver des chants pour les fêtes, pour les banquets, pour les festins, musique qui orne la vie. Mais pour un chagrin qui vous met en enfer, traînant derrière soi les morts et les revers affreux qui sont la ruine des maisons, nul n’a su découvrir les mélodies et les concerts qui puissent l’apaiser. Voilà cependant où l’on gagnerait à prendre le chant pour remède.

Euripide, Médée – édition bilingue (coll. Classiques en Poche/Belles Lettres, 2012)

image: Médée, Villa des Dioscures – Pompéï / Italie (pinterest.fr)

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