Chemins de traverse – 772 / Hannah Arendt

Hannah Arendt

La tristesse est comme une lumière dans le coeur allumée,
L’obscurité est comme une lueur qui sonde notre nuit.
Nous n’avons qu’à allumer la petite lumière du deuil
Pour, traversant la longue et vaste nuit,
Comme des ombres nous retrouver chez nous.

La forêt est éclairée, la ville, la route et l’arbre.
Heureux celui qui n’a pas de patrie;
iI la voit encore dans ses rêves. 

Hannah Arendt, Heureux celui qui n’a pas de patrie (Payot/Rivages, 2015)

Auteur/autrice

Partager sur:

Dernières publications

Apprendre à discerner – 51

Nikolaas Sintobin Apprendre à discerner – LI Les sentiments négatifs ont la particularité d’inciter souvent à la superficialité et à la paresse. Ignace conseille, dans

Les paraboles de Jésus – 5

Les paraboles de Jésus – V  Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le

Une étreinte de feu – 16 / Teresa de Calcutta

Teresa de Calcutta Donne-moi quelqu’un à aimer Seigneur, quand je suis affamé, donne-moi quelqu’un qui ait besoin de nourriture. Quand j’ai soif, donne-moi quelqu’un qui ait besoin d’eau. Quand j’ai

Apprendre à discerner – 50

Nikolaas Sintobin Apprendre à discerner – L Ignace de Loyola suppose que des mouvements affectifs tels que la joie, la tranquillité, la confiance sont normaux.