Emily Dickinson Heureux le petit caillou Vagabondant seul sur la route Sans se soucier des carrières Ni craindre les exigences. Son habit brun élémentaire, L’univers l’emprunte au passage. Indépendant, tel le soleil, Il luit sociable...
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Claude Roy La lumière était de plus en plus lumière clarté pure et sèche froide avec douceur pendant que nous montions le chemin des alpages où les clochettes des vaches tintent nonchalamment Nous avons pris ensuite le sentier de terre qui longe...
Lire la suiteRâmakrishna Dieu est sur le toit. Il s’agit d’y grimper. Les uns prennent une échelle, les autres une corde, ou un escalier de pierre, une perche en bambou, d’autres escaladent à leur manière. Ce qu’il faut, c’est...
Lire la suiteHector Bianciotti Durant des années parfois, la vie semble manquer de vie, du moins à nos yeux. Jusqu’à ce qu’un jour, bon ou mauvais, les choses reviennent vers nous, nous cernent – les moments qu’alors nous ignorions...
Lire la suiteAntoine de Saint-Exupéry C’est une folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué, d’abandonner tous les rêves parce que l’un d’entre eux ne s’est pas réalisé, de renoncer à toutes les...
Lire la suiteDante Alighieri O prédestination, comme ta racine est éloignée de ces regards qui ne voient pas la cause première toute. Et vous, mortels, soyez lents à juger; car nous, qui voyons Dieu, ne connaissons pas encore tous les élus; et un tel manque...
Lire la suiteOdysseus Elytis Ils sont venus déguisés en « amis » d’innombrables fois mes ennemis foulant la terre séculaire. Et jamais la terre n’a adhéré à leur talon. Ils ont amené le Savant, le Colon et le Géomètre Des Bibles de lettres et de...
Lire la suitePhilippe Jaccottet Nous sommes d’un temps où ce qui compte, peut-être, c’est une fleur apparue entre les dalles disjointes, ou même moins encore. Il nous faut simplement montrer cela, dans la sérénité d’une attente inexprimable...
Lire la suiteJohann Wolfgang von Goethe Je regarde comme le plus grand mal de notre siècle, qui ne laisse rien mûrir, cette avidité avec laquelle on dévore à l’instant tout ce qui paraît. On mange son blé en herbe. Rien ne peut assouvir cet appétit famélique...
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