Dante Alighieri O lumière éternelle qui seule en toi résides, seule te penses, et par toi entendue et t’entendant, ris à toi-même, et t’aimes! Ce cercle ainsi conçu qui semblait en toi lumière réfléchie, longuement contemplé par mes...
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Antonia Pozzi Ame, sois comme le pin, qui tout l’hiver déploie dans la blanche voûte de l’air ses bras en fleurs et ne cède pas, ne cède pas, même si le vent, lui rapportant des bois le bruit de toutes les feuilles tombées, lui...
Lire la suiteValeria Nkomeshya Mes mains, ô mes mains Autrefois toutes petites, inutiles Maintenant je vous appelle compagnes Je suis une grande fille maintenant J’ai léché vos doigts Vous m’avez nourrie. O mes mains Vous avez appris tous les arts...
Lire la suiteDjalâl-od-Dîn Rûmî L’amour, c’est s’envoler au ciel, à tout instant fendre cent voiles, d’abord renoncer à soi-même et, pour finir, se perdre en Dieu, considérer comme irréelle la vision de ce bas monde, ne pas voir effectivement ce qui tombe...
Lire la suiteNadia Tuéni Je vous salue, vous qui êtes, dans la simplicité d’une racine, avec la nuit pour chien de garde. Vos bruits ont la splendeur des mots, et la fierté des cataclysmes. Je vous connais, vous qui êtes, hospitaliers comme mémoire...
Lire la suiteEugenio Montale Ecoute-moi: les poètes à lauriers n’évoluent que parmi les plantes au nom peu usité: buis troènes ou acanthes. Pour moi, j’aime les routes qui mènent aux fossés herbeux où dans les flaques à moitié asséchées les gamins...
Lire la suiteRobert Desnos Une voix, une voix qui vient de si loin Qu’elle ne fait plus tinter les oreilles, Une voix, comme un tambour, voilée Parvient pourtant, distinctement, jusqu’à nous. Bien qu’elle semble sortir d’un tombeau Elle ne parle que d’été et...
Lire la suiteRabindranath Tagore Que tous les accents de joie se mêlent dans mon chant suprême – la joie qui fait la terre s’épancher dans l’intempérante profusion de l’herbe; la joie qui sur le large monde fait danser mort et vie...
Lire la suiteAndrée Chedid Le village s’est vidé de tous ses combattants Rivé à sa mitraillette dont les rafales de feu viennent d’achever l’enfant L’ennemi tremble d’effroi à l’abri d’un vieux mur Tout est propre autour: le ciel la mer l’été rieur les pins...
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